5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 07:17

Vous pourez le lire ou l'entendre partout, aujourd'hui la télémétrie est un outil indispensable à la course automobile. Elle permet, entre autre, d'analyser son pilotage en vue d'améliorer ses temps au tour, d'effectuer ou affiner correctement ses réglages ou encore de comparer plusieurs mesures. Pour résumer, si vous voulez progresser au sens large du terme, vous avez tout intérêt à utiliser ce genre d'outil.

Le but de cet article est de fournir un petit "tutorial", sans prétention, pour que vous puissiez entrer dans le monde de l'analyse et vous permettre d'installer correctement les outils.



Préparation :
Elle est très simple, il suffit de télécharger le plugin d'acquisition de données pour rFactor disponible sur rFactor Central et le logiciel permettant de réaliser le traitement des données, le MoTeC :
- Data Acquisition Plugin 1.32
- MoTeC i2 Pro V1.01.0082

Installation :

Encore une étape très facile, lancer l'installation du Plugin, choisissez le répertoire d'installation de votre rFactor (par défaut c:\Program Files\rfactor). Puis lancer l'installation du MoTeC dans le répertoire que vous voulez (celui par défaut fera l'affaire), cela n'a pas d'importance.

Lancement de l'acquisition en piste :

Lancer rFactor et choisissez une auto et un circuit et faite une session d'essai.

Lorsque vous rentrez en piste, une charmante voix vous dit si le plugin est actif ou pas. Par défaut, ce n'est pas actif, appuyer sur les touches "CTRL + M" cela le devient (pour ne plus enregistrer les données, appuyer de nouveau sur "CTRL-M" et inversement pour relancer).

Vous pouvez maintenant effectuer quelques tours. Il est important de faire au moins 4 ou 5 tours pour permettre à votre véhicule de prendre ses températures nominales de fonctionnement.

Une fois satisfait de votre prestation, vous allez pouvoir analyser vos tours.

Rien de plus à faire : Toujours simple, n'est-ce pas ?

Lancement du MoTeC pour analyse :

Vous pouvez maintenant basculer sous Windows. Menu "Démarrer" ->  "Programmes" -> "MoTeC" -> "i2 Pro" -> "i2 Pro 1.0".

Le logiciel vous demande alors de créer un projet pour votre analyse. Créer, donc, un projet avec le nom du circuit, celui du véhicule et d'autres informations si vous désirez (cela vous permettra, par la suite de vous y retrouver et de ne pas mélanger vos analyses).

Il ne vous reste plus qu'à chercher / charger les données produites par le Plugin d'acquisition de rFactor. Par défaut les fichiers se trouvent ici : "C:\Program Files\rFactor\UserData\LOG\MoTeC".

Vous pouvez voir les graphiques se remplir ? Et bien voilà, le tour est joué !

Nous verrons, dans un prochain article, comment configurer le MoTeC et utiliser / interpréter les résultats.

Note : Il existe, aussi, quelques outils où la télémétrie se fait en temps réel. Je n'apprécie pas tellement ces logiciels, mieux vaut analyser à tête reposée et faire sur la piste ce que l'on doit faire, c'est-à-dire piloter.

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 10:49

J'ai toujours "piloté au feeling" depuis mes débuts en SimRacing, de même sur mes quelques essais réels (3 ou 4) en karting loisir 4 temps. Je n'ai jamais ressenti de saturation mais mes temps d'apprentissage des circuits et des châssis sont toujours très longs; Je suis un laborieux comme j'aime à me définir. Faire plusieurs dizaines voire centaines de tours sur un circuit pour enfin trouver les bonnes trajectoires etc. demande du temps, ce que, en course automobile, nous n'avons que très rarement.

En SimRacing, gros avantage, et c'est pour cela que ce n'est pas aussi flagrant, on peut tourner où l'on veut, quand l'on veut et autant de fois que l'on veut. Cerise sur le gâteau, tout ceci se fait dans la sécurité de son salon; j'entends par là, le danger de se blesser en moins.

Au cours de ces années passées, à écumer les pistes virtuelles, j'ai appris plein de choses, en autodidacte mais aussi en discutant avec mes compagnons de piste. Ceci pour le pilotage mais aussi pour les réglages où le feeling intervient moins.

L'élaboration d'un setup est complexe, je l'ai toujours su et c'est pour cela que je n'y ai jamais accordé beaucoup d'importance, je pense, avec le recul, que j'aurais dû m'y mettre un peu plus tôt. Ma recherche à ce niveau s'est souvent limitée à prendre le réglage d'un "rapide" ou celui mis par défaut dans la simulation... On entend souvent dire : "un setup c'est comme un slip! Cela ne se prête pas!", cela ne veut pas dire qu'il faut faire de la rétention mais je suis intimement convaincu qu'un réglage, pour être optimal, doit être adapté au style de pilotage qui est toujours différent d'un pilote à un autre.

Depuis quelques semaines, j'ai pris conscience, il n'est jamais trop tard pour bien faire, que je devais me documenter pour apprendre, encore et toujours, plus convenablement avec de vraies références. J'ai alors cherché, sur le net, des ouvrages traitant de la pratique du sport automobile. Contre toute attente, rien sur le SimRacing, il fallait bien s'en douter, et très peu sur le réel (le parallèle entre le réel et le virtuel est de plus en plus mince). J'ai eu beau chercher, il n'y a pas vraiment de références en français : si quelqu'un en possède, je suis preneur. Je me suis rabattu, donc, sur la langue de Shakespeare où, même s'il n'y a pas pléthore, la bibliographie est plus fournie.

Je vais ainsi mener cette "mini-étude" en deux étapes et dans un ordre que je considère comme logique :
- Les principes du pilotage sur circuit
- Les réglages

J'ai donc commandé pour la première étape deux ouvrages qui semblent être une "référence" dans le domaine :

Pour la seconde étape deux autres ouvrages vont venir compléter la liste :


Je reviendrai plus tard sur la composition de ces livres.

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 08:32

Un petit mot de la simulation du moment : iRacing

iRacing est apparu en 2008, il s’agit, en plus d’une simulation, d’un nouveau concept développé, pour une grande part, par l’équipe de l’ex-Papyrus. Il s’agit donc de l’”enfant” légitime des séries Nascar Season et du très fameux Grand Prix Legends. En plus du temps qu’il a fallu pour que ce produit voit le jour, la communauté entière l’attendait de pied ferme : est-ce vraimment ce qu’il y a de mieux en terme de simulation ?

Ici, tout se passe en ligne, chargement du simulateur, gestion de la carrière du pilote etc. Pas d’achat de licence à proprement parler, il suffit de s’acquitter d’un paiement mensuel en fonction des autos et des circuits que l’on désire. En cela, le concept est vraiment novateur même s'il est discutable.

Ce qui frappe surtout, à bord d’une auto, c’est la qualité, à mon avis inégalée à ce jour, de la simulation.

Malheureusement, mon PC étant très léger en terme de performance et après deux mois d’essais et de bons résultats, j’ai abandonné l’idée d’encore participer. Il est très fréquent que je ne puisse prendre les départs pour cause de “frame rate” (images par seconde à l’écran) trop faible…

Cependant, ce produit peut-il prétendre à la qualité de Simulation ? Oui, sans aucun doute possible, il s’agit bien du tout meilleur simulateur qu’il m’a été donné d’essayer même si, encore une fois, le concept autour n'est pas tout à fait à mon goût.

La suite lors, peut-être, de nouvelles aventures à l'occasion de mon changement de matériel

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 10:10

Ma pratique du SimRacing et son évolution.

Je pratique le SimRacing depuis 2001.

C'est cette année, muni du très fameux Grand prix Legends de Papyrus et d'un volant à retour de force, que j'ai intégré la Ligue Française de Grand Prix Legends. C'est là que tout s'est déclenché réellement, courir, enfin, non plus contre l'IA (Intelligence Artificielle) mais contre des humains passionés tout autant que moi derrière leur PC, aux quatre coins du monde. Il est dificile d'écrire très clairement la sensation de ma première participation officielle. Décharge d'adrénaline, tension à son maximum, les mains moites, le coeur battant à 150 à l'heure...Même si tout ceci n'est finalement qu'un "jeu", il est possible d'y croire. Ces sensations me font penser que nos réactions sont proches de ce que l'on peut vivre en réalité, le danger en moins.

En 2002, je vais participer à l'élaboration de la FFSCA qui sera le fruit de la mutualisation des moyens techniques et financiers de la LFGPL et de la LFNSC (Ligue Française de Nascar autour des simulateurs de la série Nascar de Papyrus).

Au cours des années suivantes, les supports applicatifs se sont diversifiés : GTR, rFactor, Live For Speed, Richard Burns Rallye, ...

Le temps n'étant pas extensible je me suis particluièrement concentré sur rFactor qui, loin d'être parfait physiquement comparé a ses rivaux actuels (nous y reviendrons), a le mérite de simuler tout ce qui roule, ou presque, et d'avoir un très bon Net Code (capacité à permettre le OnLine avec un grand nombre de participants).

Depuis 2005, j'ai donc participé à plusieurs championnats FFSCA autour de ce simulateur : F3, F1 1979, STCC, CLIO CUP, 206RCC, HGT et de nombreux Opens.

Cette année 2009, sous le signe de la raison, je ne participe qu'à 2 championnats : F3 et HGT.

Près de 10 ans après les débuts, la passion est toujours là.

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 09:51

Enormément de chose à se mettre sous la dent dans les disciplines actuelles du Sport Automobile. Tellement que certaines formules se recoupent et semblent, parfois, paraître en quête d'identité. J'ai rassemblé, ici, quelques-unes d'entres elles non pas par leur ordre d'importance à mes yeux mais plutôt de l'intérêt que leur porte le plus grand nombre (européen j'entends).

F1 :

Le championnat du monde de Formule 1, crée en 1950, est la discipline reine de la monoplace et même du sport automobile dans son ensemble. La technologie y atteint son maximum, tout comme les budgets, l’investissement des sponsors, la couverture médiatique et la popularité des pilotes.

WRC :

Créé en 1973, le championnat du monde des rallyes a longtemps opposé les voitures du Groupe A et du Groupe B. Ce dernier a été supprimé en 1986, et le Groupe A a laissé place en 1997 à une spécification WRC, pour attirer des constructeurs. Efficace dans un premier temps, cette mesure ne l’est plus, et seules trois marques sont encore présentes.

GP2 :

A la suite de la F2, puis de la F3000, le GP2 est, depuis 2005, la dernière marche avant la F1. Il propose aux pilotes une monoplace assez proche d’une F1 sur le plan technique. Nico Rosberg, Heikki Kovalainen, Lewis Hamilton, Nelson Piquet Jr sont sortis du GP2.

Endurance - Les 24 Heures du Mans :

Depuis 1923, les 24 Heures se sont élevées au rang de plus difficile course du monde. Les plus grandes marques (Mercedes, Ferrari, Ford, Porsche, Matra, Renault,Jaguar, Toyota, Nissan, BMW, Audi, Peugeot...) s’y sont affrontées. Même si l’endurance est bien loin de sa gloire passée, les 24 Heures restent l’événement à ne pas manquer.

Endurance - ALMS :

L’American Le Mans Series est depuis 1999 le championnat américain d’endurance. Il a été créé par l’homme d’affaires Don Panoz, en accord avec l’ACO. La réglementation est un peu différente de celle des 24 Heures du Mans.

Endurance - LMS :

Depuis 2004, Le Mans Series organise des courses de 1000km, principalement en Europe, alors que le championnat American Le Mans Series reste sur le continent américain. Les quatre catégories de voitures sous réglementation ACO sont présentes dans ce championnat.

IndyCar :

L’IndyCar est le championnat de monoplaces américain. Créé en 1996 par Tony George, pour faire concurrence au Champ Car (à l’époque nommé CART), il a maintenant englobé cette série. La majorité des courses ont lieu sur des ovales, mais plusieurs manches du Champ Car devraient intégrer le calendrier en 2009.

DTM :

Crée en 1984, et rescucité en 2000, le « Deutsche Tourenwagen Meisterschaft » est le championnat des voitures de tourisme le plus performant, le plus populaire, et le plus spectaculaire. Avec un duel Audi/Mercedes, des monstres bodybuildés, et des pilotes de renom, venus pour certains de la F1.

A1GP :

Lancée en 2005, l’A1 GP est la première coupe du monde de sport automobile. Elle réunit des équipes nationales s’affrontant sur des monoplaces identiques. La série est désormais officiellement Powered by Ferrari.

WTCC :

En 2005, le championnat du monde des voitures de tourisme a revu le jour. BMW, Seat, Chevrolet et Alfa Roméo forment le plateau du championnat 2007. Spectacle, proximité du public, et maîtrise des coûts sont les maîtres mots

Nascar :

Depuis 1949, la NASCAR organise les courses de « stock-car » (voiture de production). La Sprint Cup en est la première division (la deuxième étant la Busch Series), aujourd’hui l’un des sports les plus populaires aux Etats-Unis. Dans l’univers mécanique, il devance largement le Champ Car et l’IRL. La très grande majorité des courses se dispute sur des ovales.

F3 euroseries etc. à venir

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 19:21

Le sport automobile est un sport, et oui, où des pilotes s'affrontent au volant d'automobiles, justement, dans différentes catégories pour des courses sur circuit, route ou piste.

Il existe énormément de catégories dans le sport automobile actuel, mon intérêt va plus dans le sens des épreuves sur circuit. Ceci sans doute lié au fait que j'ai découvert la compétition par le biais de la télévision et des courses de Formule 1. Ce n'est pas pour autant la F1 que je préfère, loin de là, et j'avoue avoir un moindre intérêt pour le Rallye par exemple. Les courses sur Oval de type Nascar, IndyCar etc. ne me passionnent pas particulièrement non plus mais tout le reste...

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 15:39
Avant de commencer et en guise de préambule, parce que tout le monde ne sait pas nécessairement ce qu'est le SimRacing, voici une définition proposée par Wikipedia France au 02/04/2009 :

Le sim racing est l'ensemble des jeux vidéo qui traitent de course automobile, plus particulièrement des simulations.

Simbin ou Image Space Incorporated sont des studios de développement de sim-racing:

  • Simbin pour la série des GTR (GT Racing 2002 (en fait c'est un mod pour F1 Challenge 99-02), GTR, GTR2, GTR Evolution (en développement)), la série des Race (Race et Race 07, servant de base à GTR Evolution)) et GT Legends.
  • Image Space Incorporated (ISI) pour rFactor

Les jeux de sim racing se reconnaissent par un mode multijoueur (surtout on-line) très développé et un support avancé pour les mods (modifications), jusqu'à un nombre de circuits ou de voitures décuplé par rapport à l'original.

Simulation oblige, les jeux de sim racing sont recommandés avec un volant à retour de force pour un maniement optimal.


La définition a, au moins, le mérite d'être simple mais très réductrice. Je m'essayerai, dans un article spécifique, à une définition plus complète de la discipline.

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 22:33

C'est à l'âge de 25 ans que je me suis découvert, non pas le talent, mais une passion, pour la pratique de la compétition automobile.

J'aime l'automobile, au sens large du terme, depuis ma plus tendre enfance. Mon intérêt pour les courses, lui, a été beaucoup plus long à venir.

J'ai vu mon premier Grand Prix de Formule 1 à la télévision en 1982. A compter de cette date, je n'ai plus raté une seule diffusion jusqu'en 2000. Pendant toutes ces années, c'est avec plaisir que j'assistais, par écran interposé, aux courses mais sans pour autant m'identifier aux champions de l'époque. Ce monde me paraissait, alors, loin et sans doute aussi hors de portée. D'autant que dans ma famille, proche ou éloignée, il n'y a ni compétiteur, ni amateur de la chose automobile (du moins pas autant que moi).

Lorsque j'ai débuté en 'informatique, j'ai toujours aimé les jeux où il y avait des autos. Le logiciel qui m'a le plus marqué est Indy 500 que j'ai pratiqué sur AMIGA. Bien que difficile à manier avec les touches du clavier, il avait, sans conteste, quelque chose en plus. Puis le temps passa jusqu'à ce jour de 1998 où j'ai testé Grand Prix Legends de Papyrus. Là, ce sera la révélation, je ne disposais pas de volant mais je savais qu'il y avait là un potentiel que je n'avais jamais rencontré sur un ordinateur personnel. Quelques années plus tard, j'allais acheter un volant et tourner, tourner, jusqu'à plus soif, dans le but d'améliorer mes temps sur les pistes virtuelles. En 2001, je rejoindrai la LFGPL pour participer à des courses Online. C'est à cette période que je rentre réellement dans le SimRacing et le sport automobile avec le désir de me mesurer aux autres... J'ai alors 25 ans et il est bien tard pour entammer une carrière dans le sport automobile. Ce rêve est, cependant, accessible en partie par le SimRacing.

Ma passion aujourd'hui à 35 ans est plus que jamais forte et c'est la vocation de ce blog que de vous conter la suite de l'histoire...

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 11:25

"The Racing Line" est un blog dédié à mon immodérée passion pour le sport automobile et le SimRacing.

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