Dans la série "une nouvelle façon d'aborder le SimRacing", après la réception du volant et du pédalier et avoir pu les admirer de plus près, voici venu le temps, on me l'a tellement demandé, du test de l'ensemble Speedwayland.
L'installation
Il faut tout de même un peu d'espace car si le volant possède des dimensions raisonnables, le pédalier, lui, est imposant. On a beau le savoir au moment de l'achat, on ne se rend pas bien compte de ce que cela représente. En main ou sous les pieds, il en impose.
La fixation du volant sur une table est d'une simplicité extrême. Le système peut paraître de prime abord basique mais il est, en réalité, ingénieusement conçu. Les vis servent à l'ajustement des patins qui doivent être simplement posés sur la table. Le véritable serrage se réalise ensuite avec les deux leviers. Le montage et le démontage est rapide car, à moins de changer de table à chaque fois, seule l'action sur ces leviers sera nécessaire. J'avoue avoir eu un doute sur ce système qui n'en impose pas autant que chez les autres constructeurs mais une fois en place, je peux vous assurer que c'est solidement fixé. Au pire des mouvements que vous pourrez appliquer, ce n'est pas le volant qui viendra mais... la table.
La configuration
Là, c'est la simplicité qui prévaut, pas de logiciels supplémentaires, il suffit de brancher les deux prises USB (une pour le volant et une pour le pédalier). Dès le branchement, Windows reconnaît automatiquement les deux nouveaux périphériques. On l'avait un peu oublié avec les dernières générations de matériel mais l'étape suivante est celle de la calibration. Il convient juste de donner les débattements maximaux et le tour est joué.
Le test
Maintenant, une petite séance sur rFactor s'impose. Tout est correctement reconnu par le logiciel, on peut prendre la piste. Et là, j'ai envie de dire que, dès le début, avant même de trouver sa vitesse de croisière, ce sont avant tout les sens qui sont exacerbés.
Tout d'abord la vue, je l'ai déjà évoqué dans les billets précédents, ce sont de beaux objets, épurés et design. On a vraiment l'impression d'être au volant d'une voiture de course. Les ensembles des concurrents de la grande distribution sont relégués au rang de simple jouet en plastique.
L'odorat entre aussi en jeu, si je puis m'exprimer ainsi. C'est par l'odeur celui de ce cuir véritable qui habille le volant, il fleure bon et c'est loin d'être désagréable. Une composante d'immersion supplémentaire ? Sans aucun doute...
Avec le toucher, c'est la sensation des matériaux nobles. La pureté de l'aluminium mais aussi, bien sûr, et encore ce cuir qui assure une bonne prise en main. Petit détail qui révèle une conception bien pensée, les palettes pour les changements des vitesses tombent parfaitement bien en main.
L'ouïe brille, quant à elle, par l'absence de son. Je m'explique, les mouvements sont tous feutrés, aucun grincements ne se fait entendre. C'est assez rare pour le noter, les pièces sont correctement ajustées et lubrifiées, du coup, pas de jeux et pas de bruits, y compris pour le pédalier.
A moins de tenter d'attaquer le cuir ou l'un des éléments métalliques (ils sont très peu digestes), il n'y a pas de goût sauf peut-être celui d'avoir opté pour ce magnifique ensemble...
Précision
Au cours de mes longues années de SimRacing, j'ai eu l'occasion de tester des dizaines de volants du marché et je dois avouer avoir été agréablement surpris par la précision de l'ensemble Speedwayland. Et particulièrement par celle du pédalier. Le freinage peut être ajusté avec une finesse inconnue pour moi à ce jour.
Retour de force
Parce que la plupart des volants du marché le proposent on a nécessairement un doute sur l'absence du retour de force. Il faut savoir qu'avec les volants Speedwayland, nous sommes très loins des premiers volants Microsoft ou Thrustmaster qui ne disposaient pas de la technologie et qui réalisaient le retour au centre avec un simple élastique. Non, là, le retour au centre est judicieusement étudié et possède une resistance nécessaire, ferme et réaliste qui, au fil des tours, nous fait rapidement oublier l'absence du retour d'efforts.
Conclusion
Vous l'aurez compris, mon ressenti est plutôt positif. Installation simple et rapide. Le tout respire la qualité, la solidité (enfin un volant qui fera plus d'un an), les commandes sont bien ajustées. Le reproche que l'on peut souvent faire, avant d'avoir essayé, c'est l'absence de retour de force. A la limite, pour les plus dubitatifs (ou intégristes du retour d'efforts), ce que je peux comprendre, on peut commencer par le pédalier pour se faire une idée de l'excellente qualité des ensembles Speedwayland. Et puis, cerise sur le gâteau, c'est du 100% français (c'est assez rare pour le noter) avec un fabricant très à l'écoute de ses clients, j'ai pu en faire l'expérience.
Liens :
> Speedway : une nouvelle façon d'aborder le SimRacing