16 mai 2009
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11:30
Contrairement à l'article intitulé "The Victory Lane", il arrive aussi des moments de frustration ultime, de déception qui font
partie intégrante du SimRacing.
En cela, je pense que le SimRacing se veut très proche du Sport Automobile réel. A l'instar de notre, très décrié, Sébastien Bourdais national en F1, je suis dans une très mauvaise passe sur le Championnat de France F3@FFSCA (Mod F3 rFactor). Championnat qui, au passage, a toujours été et reste de très bonne qualité et d'un très haut niveau, avis aux amateurs.
En quatre courses, il y en a deux de 30 minutes sur le même circuit à chaque épreuve, et malgré que je suis dans le coup (avec de bonnes pré-qualifications* où je suis régulièrement dans le top 3), je n'ai pu concrétiser qu'un résultat qui me laisse sur ma faim alors que je pouvait espérer plusieurs top 3.
1ère course sur Sakhir : après quelques tours, je suis 3ème, déconnexion Internet. Ceci pourrait être pris pour une panne mécanique mais c'est affreusement frustrant, surtout lorsque l'on est dans le coup : Frustration.
2ème course sur Sakhir : je fais une erreur bête, elles le sont toujours ceci dit, lors du tour de chauffe, je casse un aileron. Je suis obligé de passer au stand pour réparer mais ma direction reste cassée. Je repars bon dernier, il est trop difficile de remonter le peloton avec une auto mal en point : Déception.
1ère course sur Monaco : mauvaise qualification, très importante sur ce circuit. Parti 9ème je vais finir malgré tout à une honorable 4ème place, le podium me passe sous le nez, dans les echappements du 3ème: Déception.
2ème course sur Monaco : au troisième tour, je me prends un magistral suppo.** (le plus beau que je subis de la saison) qui cassera irrémédiablement, encore une fois, ma direction. Passage au stand mais encore difficile de remonter le peloton et encore plus sur ce circuit : Frustration.
Je suis à bord de la F3 orange, numéro 9

* : Pendant une semaine avant l'épreuve il convient d'aligner les plus rapides 3 tours consécutifs que l'on peut faire, ce qui déterminera la division dans laquelle l'on va courir. C'est
aussi un moyen de bien apprendre le circuit et de voir les forces en présence.
** Dans le jargon du SimRacer, le suppo., oui le langage est imagé, cela correspond à un harponnage d'un adversaire par l'arrière. Ce contre quoi on ne peut absolument rien faire généralement si ce n'est serrer les fesses lorsqu'on le (l'adversaire) voit grossir dangereusement dans ces rétroviseurs (cf image ci-dessus).
En cela, je pense que le SimRacing se veut très proche du Sport Automobile réel. A l'instar de notre, très décrié, Sébastien Bourdais national en F1, je suis dans une très mauvaise passe sur le Championnat de France F3@FFSCA (Mod F3 rFactor). Championnat qui, au passage, a toujours été et reste de très bonne qualité et d'un très haut niveau, avis aux amateurs.
En quatre courses, il y en a deux de 30 minutes sur le même circuit à chaque épreuve, et malgré que je suis dans le coup (avec de bonnes pré-qualifications* où je suis régulièrement dans le top 3), je n'ai pu concrétiser qu'un résultat qui me laisse sur ma faim alors que je pouvait espérer plusieurs top 3.
1ère course sur Sakhir : après quelques tours, je suis 3ème, déconnexion Internet. Ceci pourrait être pris pour une panne mécanique mais c'est affreusement frustrant, surtout lorsque l'on est dans le coup : Frustration.
2ème course sur Sakhir : je fais une erreur bête, elles le sont toujours ceci dit, lors du tour de chauffe, je casse un aileron. Je suis obligé de passer au stand pour réparer mais ma direction reste cassée. Je repars bon dernier, il est trop difficile de remonter le peloton avec une auto mal en point : Déception.
1ère course sur Monaco : mauvaise qualification, très importante sur ce circuit. Parti 9ème je vais finir malgré tout à une honorable 4ème place, le podium me passe sous le nez, dans les echappements du 3ème: Déception.
2ème course sur Monaco : au troisième tour, je me prends un magistral suppo.** (le plus beau que je subis de la saison) qui cassera irrémédiablement, encore une fois, ma direction. Passage au stand mais encore difficile de remonter le peloton et encore plus sur ce circuit : Frustration.


Je ne remonte pas plus loin dans mon début de saison mais il n'est pas beaucoup plus glorieux avec un unique podium (3ème place). Je suis relativement performant cette année mais je manque
furieusement de réussite et aussi de chance (nous reviendrions plus tard sur cette notion de chance). A mi-saison, je suis en 12ème position au Championnat...
Dans ces conditions, parfois, le SimRacer peut avoir le désir de tout plaquer. Comme en Sport Auto réel, il faut simplement garder la motivation, tenter, humblement de faire mieux les prochaines fois en espérant que la chance puisse tourner.
Dans ces conditions, parfois, le SimRacer peut avoir le désir de tout plaquer. Comme en Sport Auto réel, il faut simplement garder la motivation, tenter, humblement de faire mieux les prochaines fois en espérant que la chance puisse tourner.
** Dans le jargon du SimRacer, le suppo., oui le langage est imagé, cela correspond à un harponnage d'un adversaire par l'arrière. Ce contre quoi on ne peut absolument rien faire généralement si ce n'est serrer les fesses lorsqu'on le (l'adversaire) voit grossir dangereusement dans ces rétroviseurs (cf image ci-dessus).