Cette 924, ce n'est pas le cas de toutes les versions a priori, dispose de deux pompes à carburant. Une classique, externe, et une immergée, dite de gavage, dans le réservoir. Cette dernière sert accessoirement de filtre et permet de soulager la seconde, notamment lorsque l'essence vient à manquer dans le tank.
Après le dessus, on s'occupe donc du dessous. La dépose de la pompe de gavage est une formalité.
Le coup de la vidange par le haut était une bonne idée, il n'y a qu'un petit filet d'essence qui sortira encore.
La pompe n'est pas en mauvais état visuel, on vérifiera plus tard si elle est encore opérationnelle.
Au niveau de cette pompe, il y a une grosse accumulation de dépôt non ferreux. Résultat des années et d'une essence sans doute pas toujours "Clean" ?
Ensuite je m'attaque à l'autre pompe. Là, c'est une autre histoire ! Les colliers et autres vis, écrous exposés aux éléments, ne sont plus que des blocs de rouille... Je vous passe les heures (au pluriel !) que cela a demandé... J'ai dû me résoudre au destructif "Light" ! Oui, léger le destructif, un bon coup de meuleuse d'angle aurait fait l'affaire en quelques secondes mais... Voyez-vous nous sommes dans un milieu avec du carburant, allez savoir pourquoi, je n'avais pas envie de me faire péter la tronche....
Au prix de nombreux efforts et quelques jurons, elle finira par venir.
Vous constaterez que je n'ai pas pris la peine de déposer complètement la durite. Déjà parce qu'il y a encore un Rogntudju de collier et puis elle est craquelée, elle sera remplacée par une neuve.
Je procède ensuite à un test des pompes en branchant directement sur la batterie. Le bilan est sans appel, la pompe immergée ne daigne même pas tourner et l'autre voudrait bien mais elle est grippée. Elles seront, elles aussi, remplacées par des neuves.
Note pour moi-même, de nouveau, j'aurais pu essayer tous les démarrages que je voulais, sans arrivée d'essence, la Petite n'aurait pas été bien loin...
Vous aurez constaté, que j'aime bien entrecouper le récit... Voulez-vous voir mon environnement de travail ?
En quelques semaines, je suis devenu un véritable romano ! Il y a bien un atelier au sein de l'association mais je n'ai pas le courage, à chaque fois, de pousser la Petite à l'autre bout du parking. Alors je m'installe dans l'allée et entrepose mes pièces et outils dans le coffre, sur le toit, ....
Bref, rinçage ensuite avec du sans plomb 98 tout neuf et qui sent bon.
Au deuxième passage, ce qui sort est déjà propre...
Un dernière anecdote de bricolage. Depuis le début de l'aventure, je m'équipe de bons outils, certains sont relativement onéreux et puis d'autres.... Ce sont les moyens du bord !
Lors du rinçage, il convenait de filtrer ce qui sortait. Une bouteille de Coca coupée en guise d’entonnoir, un collant (Chut ! Ne le dites pas à mon épouse !) pour retenir les impuretés... Le récipient vert, lui, c'est le bac à litière que j'ai chapardé au chat...
La prochaine fois, on passe à l'aval avec la dépose du filtre à carburant et des injecteurs.
A suivre...